Un jeu de guerre, mais comme à bâtons rompus

C’est devenu un véritable must, une référence dans les jeux de gestion et de stratégie : « Stick War » déroute par son graphisme minimaliste et toute une palette d’options tactiques le rendant rapidement addictif…

Les concepteurs ont volontairement joué sur les 2 tableaux. D’abord c’est le parti pris de montrer que les règles du « Kriegspiel » n’ont en réalité pas tellement varié depuis l’Antiquité, jusqu’à l’époque moderne de la bombe atomique, du jeu vidéo et de « Stick War »… Cette volonté qui a inspiré un graphisme très dépouillé au décor de ce jeu de guerre, va se manifester au cours de la partie qui se décline en plusieurs tableaux, mettant en scène la mise sur pied d’une véritable armée. L’objectif assigné est d’aller détruire la statue de l’adversaire, dans le pays (ou la cité) d’Archidonis. On ne sait pas trop à quelle époque se déroule ce jeu de guerre, car les guerriers sont équipés de bouts de bois comme des massues… Mais le joueur a aussi les archers et les magiciens à sa disposition, comme les armées l’étaient aussi à l’époque grecque et romaine.

La différence avec l’ère de la guerre moderne (sans parler de la guerre du futur), c’est que les combats se déroulent de façon très rapprochée, ce qui implique de concevoir les plans de conquête dans une optique différente ! Ainsi les grandes campagnes militaires qui ont conduit les Romains à être maîtres du monde connu se conçoit plus facilement avec des moyens plus rudimentaires qu’à l’époque actuelle, dans un monde extrêmement fini, et où aucun point du globe n’est hors d’atteinte d’armes à longue portée…

Un jeu pour appréhender la stratégie guerrière jusqu’à l’époque romaine :

L’amateur de jeux de guerre va donc se mettre à lever son armée, d’abord en convoquant un certain nombre de mineurs au travail pour trouver assez d’argent et d’or qui serviront à engager des soldats. Le jeu se complique à travers les différents niveaux, représentés par les territoires à conquérir, et en cas de besoin, on peut toujours se référer au guide du jeu :

  • Archidonis ;
  • Swordwrath ;
  • Speartons ;
  • Pertland ;
  • Magikill
  • Westwind ;
  • No Man’s ;
  • Ico Hills.

Dans un premier temps, on sélectionne les types d’hommes à engager, au moyen de la souris dans le haut de l’écran, selon ses moyens financiers. À partir d’un certain nombre de mineurs et de guerriers, on passe à l’attaque de la statue, symbole du pouvoir de l’adversaire. Pour diriger les guerriers on utilise alors les touches « W-A-S-D » du clavier dans « Stick Wars ». Une difficulté majeure à surmonter, parce qu’il faut à la fois mener bataille, en gérant ses ressources humaines… Comme quoi ce jeu de guerre, s’il va se référer à l’antique avec ses systèmes d’armes dérisoires, se montre vite un jeu tout ce qu’il y a de plus actuel !

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